Quels sont les signes d’une fracture du poignet ?
Les symptômes d’une fracture du poignet se manifestent généralement par une douleur et une déformation très souvent. Lors d’une fracture du poignet il n’est pas rare de ressentir une grosse douleur, puisque l’on s’est cassé l’os. L’os est innervé, et si la fracture est déplacée, en plus, il est possible d’observer une déformation. Et, très rapidement, on peut avoir un œdème qui apparaît avec les doigts qui gonflent et le poignet qui gonfle.
Dans la majorité des cas, on va dire dans 98 % des cas, quand on a une fracture du poignet, il n’y a aucun doute possible en tant que patient, entre la douleur et la déformation et aussi l’historique : “je suis tombé”, j’ai entendu éventuellement “crac”, il n’y a aucun doute possible.
Fracture du poignet & douleur : combien de temps ?
Lors d’une fracture du poignet, on a évidemment une douleur, et cette douleur, tant que la fracture n’est pas immobilisée, avant la chirurgie ou avant le plâtre, on a évidemment très mal. Si l’on veut diminuer cette douleur rapidement, on doit immobiliser la fracture.
Une fois qu’on a immobilisé la fracture, que ce soit par un plâtre, parce qu’on a été aux urgences, et qu’on a plâtré, ou une attelle, le fait d’immobiliser votre fracture diminue énormément la douleur. Si la fracture doit être opérée, le but de l’opération est d’immobiliser, de réduire la fracture, c’est-à-dire de la remettre dans le bon axe, si elle est déplacée, et de l’immobiliser. C’est par cette immobilisation-là, que ce soient des broches ou une plaque par exemple, que la douleur va s’estomper progressivement. Après la chirurgie, il faut compter environ dix jours pour avoir beaucoup moins mal. Parce que la chirurgie va augmenter transitoirement la douleur, et peut créer un hématome qui n’existait pas avant.
Et du fait de ce qu’on appelle la voie d’abord lors de l’opération, c’est à dire, le fait de devoir ouvrir la peau, puis écarter les muscles pour accéder à l’os, on crée de manière transitoire, quelques jours, peut-être, une douleur qui est un peu plus importante que lors de la fracture, mais qui diminue très rapidement ensuite. En dix jours, on a généralement atteint un seuil de douleur très supportable, soit sans antalgiques, soit avec du Doliprane.