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L’opération du canal carpien

Canal carpien - chirurgie

Canal carpien - chirurgie

Opération du canal carpien - Présent par Dr Laurent Thomsen chirurgien spécialiste de la main

Quel est l’objectif de la chirurgie du canal carpien ?

 

Quand on est amené à faire une chirurgie du canal carpien, le but de cette chirurgie est donc de libérer ou d’agrandir le canal carpien. C’est à dire d’agrandir l’espace dans lequel est comprimée le nerf. Sur Internet, on peut voir qu’on parle de “déblocage”, ce n’est pas un mauvais terme, mais ce n’est pas le terme le plus adapté. On libère vraiment le nerf médian de sa compression du canal carpien.

 

Cette intervention peut être réalisée sous anesthésie locale pure, c’est à dire qu’on va injecter l’anesthésie associée à un produit qui permet de se passer de garrot. Ça s’appelle la technique Walant. Cette technique permet de réaliser le geste sous anesthésie locale. On injecte le produit dans la zone à opérer. Une fois l’anesthésie réalisée, on peut alors libérer le canal carpien grâce à une technique endoscopique, c’est-à-dire qu’on va introduire une caméra via une petite incision ou une porte d’entrée au niveau du poignet, on va introduire l’endoscope et procéder à l’ouverture de manière très sécuritaire du canal carpien.

 

Une fois cette ouverture réalisée, des strips sont utilisés pour fermer la plaie et le patient peut bouger ses doigts immédiatement. Classiquement, une fois la chirurgie réalisée, il y a une disparition quasi immédiate des paresthésies et des douleurs liées au canal carpien.

 

Et vous docteur, comment opérez-vous le canal carpien de vos patients ?

 

Alors comment moi, j’opère un canal carpien ? Déjà, j’opère dans une structure quasiment uniquement dédiée à de la chirurgie orthopédique en ambulatoire. Cette chirurgie va donc se faire en moins de 2 h en moyenne entrées, sorties, patients de la clinique.

 

Une fois le patient entré, il vient au bloc opératoire à pied. Il a une anesthésie locale type Walant, c’est à dire une anesthésie locale avec un produit qui s’appelle l’adrénaline qui permet de se passer de garrot. Je vais donc opérer le patient sous anesthésie et sans garrot, avec une anesthésie très localisée, juste à l’endroit dont j’ai besoin pour opérer dans les meilleures conditions et évidemment avec un patient qui ne ressent rien. Cette anesthésie a l’avantage pour le patient d’avoir une mobilité conservée de ses doigts, de son coude et de son épaule. C’est-à-dire qu’en post-opératoire, il pourra tout de suite utiliser sa main pour se rhabiller, pour manger, pour boire. Et ce type d’anesthésie aura donc un impact très léger sur le post-opératoire.

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