Une tumeur glomique du doigt affecte les cellules glomiques présentes dans le derme, où elles interviennent dans la régulation de la température. La rareté de la tumeur glomique au doigt oblige d’avoir recours à un spécialiste de la main renommé, pour réaliser un bilan lésionnel exhaustif : pourquoi faire notamment une IRM de la main ?
Diagnostic d’une tumeur glomique au doigt par imagerie médicale
Même si elle reste rare (moins de 5% des tumeurs de la main), le spécialiste de la main et du poignet, à Paris comme ailleurs, suspecte facilement une tumeur glomique, face à la triade clinique suivante :
- Douleur exquise et lancinante sous l’ongle ou dans la pulpe, spontanée ou en mouvement (test de l’épingle de Love) ;
- Douleur extrême sous l’action du froid;
- Atténuation des douleurs sous l’effet d’une compression externe permettant de vider les vaisseaux du sang circulant (test du garrot de Hildredt).
Pour autant, reconnaître les symptômes d’une tumeur glomique au doigt ne suffit pas, le recours à l’imagerie médicale s’avérant essentiel pour deux raisons :
- Confirmer la tumeur glomique ou l’infirmer ;
- Apprécier l’étendue des lésions avec atteinte éventuelle des tissus périphériques.
L’examen de base pour la main en imagerie médicale reste souvent la radiographie standard, dont les rayons X permettent de visualiser avec précision le tissu osseux.
La radiographie du doigt montre les répercussions de la tumeur glomique sur le tissu sous-jacent, sous réserve qu’elle soit assez développée : radiologue ou chirurgien orthopédique de la main recherchent alors une encoche sur la 3ème phalange, type érosion, empreinte ou festonnage de la corticale.
L’absence de lésion visible sur la radiographie ne permet toutefois pas d’exclure une tumeur glomique au doigt, car les rayons X n’explorent pas correctement les tissus mous, comme le derme où se forme la prolifération glomique.
L’examen de référence pour une tumeur glomique au doigt reste donc l’imagerie par résonance magnétique ou IRM, généralement par produit de contraste.
Comme les tumeurs glomiques restent rares, il est conseillé de choisir un centre IRM spécialisé à Paris, expert dans la reconnaissance de ce type de lésions.
Tumeur glomique au doigt : avantages et inconvénients de l’IRM
La réalisation d’une IRM pour une tumeur glomique au choix reste l’examen de choix pour visualiser la lésion, apprécier son importance et vérifier son étendue.
L’examen par IRM reste un examen sûr et sans danger, sous réserve de ne pas porter de masses métalliques importantes.
L’IRM pour la pulpe du doigt se fait généralement en 10 à 15 mn, après injection d’un produit de contraste type gadolinium : l’examen est indolore, mais le patient peut ressentir une impression de chaleur ou de brûlure.
En cas de tumeur glomique au doigt, l’IRM donne généralement un hyposignal en séquence T1, et un hypersignal en séquence T2. Le rehaussement du signal avec le produit de contraste aide à localiser précisément une minuscule tumeur myo-artérielle, avec sa vascularisation.
L’IRM apporte alors une aide précieuse pour le diagnostic de la tumeur glomique, mais aussi pour envisager son exérèse complète par un chirurgien spécialiste de la main renommé et habitué.