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Comment débloquer un doigt à ressaut ?

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La pathologie dite du « doigt à ressaut » peut se déclencher lorsque les tendons des doigts ne coulissent plus correctement dans la gaine qui les entoure.

Ces douleurs et cette sensation de blocage lors des mouvements de flexion ou d’extension peuvent nécessiter un traitement médical ou même une intervention chirurgicale.

 

Doigt à ressaut : traitement médical

 

Dans les cas les plus bénins, une simple période de repos peut suffire à faire disparaître la pathologie.

Cela consiste alors simplement à éviter les tâches manuelles et répétitives. Cependant, la plupart du temps, ce traitement naturel ne suffit pas et la pathologie du doigt à ressaut nécessite au moins des injections locales de corticoïdes.

Ces infiltrations ont un but anti-inflammatoire : elles contribuent à la dilatation de la gaine (membrane synoviale) qui entoure le tendon.

Cette dilatation peut parfois permettre au tendon de coulisser à nouveau normalement. Après injection, des douleurs sont parfois ressenties par le patient pendant 2 jours.

Classiquement, 2 injections sont réalisées à 2 semaines d’intervalle. Si aucune amélioration n’est obtenue dans un délai d’une dizaine de jours il faut alors envisager une opération chirurgicale.

Multiplier les injections de corticoïdes serait en effet inutile et induirait un risque de fragilisation puis de rupture éventuelle du tendon.

 

L’opération

 

La chirurgie du doigt à ressaut se fait sous anesthésie locale et ne nécessite pas d’hospitalisation.

Réalisée en ambulatoire, elle permet au patient de rentrer chez lui le jour même. Au cours de l’intervention, le chirurgien pratique une incision de quelques centimètres puis libère partiellement le tendon de la membrane synoviale qui l’entoure, afin de lui redonner une mobilité normale.

Cet acte chirurgical requiert de la part du praticien une précision extrême : une ouverture trop importante de la gaine créerait des difficultés à la flexion et, à l’inverse, une libération insuffisante du tendon pourrait faciliter une récidive de la pathologie. Il s’agit néanmoins une opération rapide, non douloureuse, et le résultat obtenu est la plupart du temps remarquable et définitif.

Dans la plupart des cas, le blocage disparaît immédiatement après l’intervention.

Par la suite, pour assurer un succès complet du traitement, il est conseillé au sujet de mobiliser activement son doigt le plus rapidement possible, ce qui permet une récupération totale des mouvements de flexion et d’extension au bout de 3 semaines environ. Les complications de l’intervention sont rarissimes.

Elle comporte néanmoins un risque minime, comme tout acte chirurgical.

Plus spécifiquement, dans des cas très rares, et souvent par manque de mobilisation du doigt opéré, un enraidissement secondaire peut apparaître.

Le port provisoire d’une attelle devient alors nécessaire, de même que quelques séances de rééducation avec un kinésithérapeute.

Enfin, la littérature médicale décrit quelques cas isolés d’algodystrophie suite au traitement chirurgical du doigt à ressaut.

Cette complication extrêmement rare se caractérise par des douleurs, une main enflée et l’apparition d’une raideur s’accompagnant de transpiration.

L’algodystrophie peut perdurer pendant quelques mois mais est néanmoins bien traitée par voie médicamenteuse et de la rééducation.

 

 

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