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Comment soigner Dupuytren : chirurgie

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Maladie de Dupuytren : guérison et traitement naturel ou chirurgical
Il n’existe pas à l’heure actuelle de traitement préventif ou médicamenteux de la maladie de Dupuytren.
 
Dupuytren progresse en général très lentement et peut ne pas constituer de gênes pendant plusieurs années. Chez certains patients, la maladie peut ne jamais progresser au-delà du développement de tissus sous la peau de la paume.
 
Si la maladie progresse, le médecin peut d’abord recommander un traitement non chirurgical pour ralentir la progression de la maladie
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Traitement non-chirurgical de la maladie de Dupuytren

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Injection de corticoïdes

Les corticoïdes sont des médicaments anti-inflammatoires puissants qui peuvent être injectés dans un nodule douloureux (corde). Dans certains cas, une injection de corticoïdes peut ralentir la progression d’une contracture. L’efficacité d’une injection de stéroïdes varie d’un patient à l’autre.
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Attelle

L’attelle n’empêche pas la progression de la maladie de Dupuytren. Un étirement forcé du doigt affectée par la contracture peut ne pas être utile et, pire, causer une blessure au doigt ou à la main.
 
En revanche, une attelle peut être utilisée après la chirurgie de la maladie de Dupuytren pour protéger la zone opérée.
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Traitement chirurgical de la maladie de Dupuytren, opération Dupuytren : aponévrotomie et aponévrectomie

Si la contracture résultante de la maladie de Dupuytren interfère avec la fonction de la main, le médecin peut recommander un traitement chirurgical. Le but de la chirurgie est de réduire la contracture et d’améliorer le mouvement des doigts affectés en leur redonnant une extension maximale.
 
Il n’y a pas de remède pour la maladie de Dupuytren, la chirurgie a pour objectif de « retarder l’horloge » en réduisant l’effet restrictif des “cordes” sous la paume en perturbant leur développement (section) ou en les retirant.
 
Les interventions chirurgicales les plus couramment réalisées sont l’aponévrotomie et l’aponévrectomie.
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Aponévrotomie (section des “cordes”)

Le chirurgien, par le biais d’aiguilles, passe sous la paume de la main affectée, puis sectionne les cordes. Sectionner les cordes permet de diminuer la contracture et d’améliorer le mouvement du doigt touché. Le mérite de cette technique est de ne pas laisser de cicatrice, mais elle peut entraîner des risques de récidive. L’aponévrotomie peut être pratiquée à plusieurs reprises.
 
L’anesthésie est locale (loco-régionale). Le port d’une attelle est obligatoire pendant le rétablissement.
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Aponévrectomie (ablation des “cordes”)

Le chirurgien pratique une incision, puis retire autant de “cordes” que possible afin de redresser le / les doigt(s) affecté(s). Plusieurs types d’incisions peuvent être utilisés dans une aponévrectomie :
  • aponévrectomie étagée
  • aponévrectomie par mini incisions

 
Dans certains cas, la plaie reste ouverte pour guérir progressivement d’elle-même. Dans d’autres cas, une greffe de peau est nécessaire pour aider la plaie à guérir. Un morceau de peau saine d’une autre partie du corps est prélevée et utiliser pour sceller la plaie. Il est obligatoire de porter une attelle pendant le rétablissement.
 
L’aponévrectomie est une opération plus étendue que l’aponévrotomie. Elle implique généralement d’avantage de soins des plaies et de kinésithérapie, un temps de cicatrisation plus long et un effort plus intense du patient pendant la récupération.

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Suites opératoires de la chirurgie / du traitement de la maladie de Dupuytren

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Complication après opération Dupuytren

Comme pour toute intervention chirurgicale, il existe des risques associés à la chirurgie pour la maladie de Dupuytren. La probabilité de survenance de complications augmente avec :

  • La gravité de la contracture
  • Le nombre de contractures traitées en une seule procédure
  • La présence de toute autre pathologie

Le chirurgien échange avec le patient à propos des risques et prend les mesures spécifiques afin de les éviter. Parmi les risques et les complications de la chirurgie de la maladie de Dupuytren :

 

  • Douleur
  • Lésion aux nerfs et / ou aux vaisseaux sanguins
  • Infection de la plaie
  • Rigidité
  • Perte de sensation : une perte temporaire de sensation peut résulter de l’étirement de nerfs contractés depuis une longue période.
  • Perte de viabilité d’un doigt / perte d’un doigt (rare)
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Récupération

La survenance de problèmes graves a rarement lieu après la chirurgie, mais le patient opéré doit s’attendre à ressentir douleur, gonflement et raideur.
 
Le patient peut parfois perdre temporairement la flexion des doigts en raison de la raideur résultante de la chirurgie. Élever la main au-dessus de la poitrine et bouger doucement les doigts aide à diminuer le gonflement et à faire disparaître la rigidité.
 
La kinésithérapie peut aider à améliorer la force et la fonction des doigts et des mains, réduire l’enflure et accélérer le soin des plaies.
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Résultats

Le mouvement des doigts de la plupart des patients s’améliore après la chirurgie. Cependant, la chirurgie n’éradique pas définitivement la maladie, près de 20% des patients subissent des récidives. Une nouvelle chirurgie est alors possible.

Docteur Laurent Thomsen – chirurgien orthopédiste à Paris, spécialiste des pathologies de la main, du poignet et du coude

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